Le porte-parole des Cannabis social clubs, groupements de cultivateurs de cannabis qui se partagent leur production sans en faire commerce, sera jugé lundi 8 avril pour usage et détention illicite de drogue à Tours, où il entend défendre la dépénalisation du cannabis et l’autoproduction. Voici un truc dans le but de tromper le test dans la salive de detection du cannabis (hashish). Cette technique consiste à adopter ce que l’on appele un cannabis cleaner, il s’agit d’un compose qui peut éliminer le CANNABIS : coutourner test cannabis.
Dominique Broc, jardinier de 44 ans, milite depuis de nombreuses années pour l’autoculture de cannabis. A son domicile d’Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) , il cultivait encore récemment une dizaine de m2 de plants de chanvre, sous des lampes bleues et jaunes destinées à faire fleurir sa production.
Mais le 21 février il a été interpellé chez lui, où les gendarmes ont saisi 126 plants et 26 g de cannabis. Convoqué devant le tribunal correctionnel de Tours, il encourt jusqu’à dix ans de prison et 750.000 euros d’amende.
Selon Dominique Broc, cette arrestation est directement liée à sa médiatisation quelques semaines plus tôt, lorsqu’il a présenté à la presse le concept des “Cannabis social club” (CSC), des groupements d’amis qui, ensemble, produisent et consomment du cannabis pour leur usage personnel, récréatif ou thérapeutique, afin d’éviter le marché noir.